« Œuvrer pour la construction d’un Togo fort où les Droits de l’Homme et leur protection priment sur toute autre considération ». Telle est la vision de l’Association des Journalistes pour la Protection des Droits de l’Homme (AJPDH-Togo) portée ce jeudi 12 septembre 2019 à Lomé sur les fonts baptismaux.
Il s’agit d’une organisation mise en place par des hommes et femmes des médias du Togo avec pour souci de sensibiliser au mieux les populations sur les questions des droits et libertés humains et informer l’opinion sur les avancées enregistrées par le Togo dans le domaine de la défense des Droits de l’Homme.
« L’une de nos missions sera également de mettre en exergue les avancées réalisées par notre pays en matière de défense des Droits de l’Homme afin d’inciter les pouvoirs publics à faire mieux et davantage pour ce qui n’est pas encore fait », a confié Estelle KOUDJONOU, présidente d’AJPDH à l’issue de la cérémonie de lancement tenue à l’espace Agora Senghor à Lomé.
Pour atteindre ses objectifs, l’association compte sensibiliser les populations sur leurs droits, mais également sur leurs devoirs pour vis-à-vis de l’Etat.
L’AJPDH est née, a indiqué Mme KOUDJONOU de l’idée selon laquelle les journalistes ne se spécialisent pas dans un domaine précis. « On a beaucoup de presses généralistes, mais qui ne touchent en profondeur la vie des Togolais. Donc avec le lancement ce jour de cette association, nous comptons apporter notre modeste contribution à la rectification du tir », a-t-elle ajouté.
Première du genre au Togo, l’AJPDH s’engage à jouer un rôle d’éveil et attirer l’attention des décideurs sur les manquements et défis à relever en matière de protection des droits et libertés des populations au Togo.
Il s’agira de mettre le quatrième pouvoir (la presse) au service de la défense des droits de l’Homme dans le pays. Et pour y parvenir, l’AJPDH et ses membres fondateurs, attendent travailler en synergies avec les organisations de la société civile déjà présentes sur le terrain.
Source// afreepress